L’enthousiasme des ambassadeurs de Goods to Give, prêts pour de nouveaux défis

Ce jeudi 21 mars, une dizaine d’ambassadeurs Goods to Give se sont réunis à Bruxelles pour la réunion trimestrielle. Il y avait quelques nouveaux visages, certains ambassadeurs s’étaient excusés. Etre ambassadeur chez Goods to Give, c’est être le point de contact dans une région donnée pour les centres d’accompagnement, d’hébergement, pour les épiceries sociales et les distributeurs de colis. Il se rend sur place pour identifier les besoins et les communiquer à l’équipe. Ces ambassadeurs sont les yeux et les oreilles de Goods to Give sur le terrain. D’autres bénévoles s’occupent de l’audit, la prospection ou la gestion de projet.

Après le mot de bienvenue et une brève présentation de chacun, le directeur Remco Ruiter est revenu sur l’année écoulée qui s’est révélée fructueuse : 2,6 millions de produits ont été redistribués, pour une valeur marchande de 11 millions d’euros, et cela via 500 organisations sociales actives sur le terrain. Plus de 387 000 personnes dans le besoin ont pu en profiter. Mais il reste encore du travail à faire, sachant que le risque de pauvreté et d’exclusion sociale touche plus de 2 millions de personnes en Belgique.

L’immobilisme n’est pas une option, comme le montre le scénario de croissance ambitieux présenté par le directeur Remco Ruiter. D’ici 2024, Goods to Give souhaite redistribuer encore plus de produits par le biais d’un nombre d’organisations sociales toujours plus élevé. Il s’agit donc d’être encore plus présent pour les personnes précarisées en Belgique. Pour y parvenir, un certain nombre de dispositions ont été prises. Avec l’arrivée de Nicolas, il y a désormais une deuxième personne qui, avec Laurence, gère les partenaires donateurs et qui se consacre à faire rentrer encore plus de produits. Un deuxième – mais non moins important – événement, est l’ouverture de 3 nouveaux points d’enlèvement, respectivement à Liège, à Roulers et à Hasselt. Cela permettra à quelques 140 organisations de venir chercher leurs commandes plus près de chez elles. Un aspect que les ambassadeurs apprécient également, car ils entendent parfois dire, lors de leurs visites, que les frais de transport sont trop élevés. Les implications financières de six points de collecte nous ont été expliquées en détail par Dominique de Ville, président du conseil d’administration.

Dans la deuxième partie, Louise et Marie, responsables du réseau d’organisations sociales, ont présenté une analyse de ce réseau pour l’année 2023. Il en ressort notamment que des ambassadeurs supplémentaires seraient les bienvenus. Car 20 % des organisations n’ont pas encore d’ambassadeur. Mais le travail est en cours. L’enquête de satisfaction auprès des organisations a révélé que la demande de produits d’entretien, de lessive et de langes est élevée. Lorsque les organisations ne commandent pas, c’est principalement parce qu’elles ne trouvent pas ce qu’elles cherchent ou que les produits qu’elles souhaitent sont vendus trop rapidement. Néanmoins, 96 % des organisations sont satisfaites, voire très satisfaites, du partenariat.

Après l’agenda de l’année 2024, c’est au tour des ambassadeurs de prendre la parole. Un constat s’impose rapidement : ils sont enthousiastes, plein d’énergie et prêts à se relancer ! Les questions de clarification ont été ponctuées de suggestions et d’idées qui permettront d’optimiser la coopération avec les organisations. Toutes ces propositions créatives pouront être consignées dans un carnet de note original qui vient de leur être offert. Il provient de déchets de l’industrie graphique que Redopapers recycle, dans ce cas des banners publicitaires qui avaient déjà bien servis à Goods to Give et qui sont maintenant la couverture de ces carnets.

Le tout s’est conclu, comme d’habitude, autour d’un bon repas. Ou pas directement : c’était l’anniversaire de quelqu’un et là, c’est l’heure du gâteau !

21/03/2024
Carine Rooselaers
Reporter pour Goods to Give

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